J E U N E   P U B L I C








        Inventer et composer des spectacles destinés à tous, mais aussi aux jeunes (ou moins jeunes) enfants est un immense plaisir, un art à ne jamais prendre à la légère, et de surcroît une école de l'excellence. Les enfants (en âge, en âme) ressentent avec une incroyable acuité, ne pardonnent aucune erreur, aucune faiblesse dans la dramaturgie. La moindre fausse note sera immédiatement remarquée, un rythme légèrement bancal et déjà la salle bruisse de petites rumeurs éparpillées... À l'inverse, une écriture bien menée, et voilà leur attention qui atteint une densité magnifique, souvent bien supérieure celle de leurs aînés. Leur émerveillement devient palpable, épaissit l'atmosphère, gagne chaque recoin de la salle volumineuse, et tend la peau du plateau telle un fabuleux tambour.

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CUISSES DE GRENOUILLE

  Dans ce spectacle tout public, Joséphine, surnommée par son entourage « Cuisses de Grenouille », est une jeune fille qui danse dans sa cuisine – comme toutes les petites filles d’ailleurs. Oui, mais elle, elle a un don : celui d’émerveiller de ses pas ceux qui l’entourent – tout autant que de les agacer, d’ailleurs. Alors ses parents lui donnent l’occasion d’apprendre la danse au cours de l’ancienne ballerine russe Madame Irina Balerina...


  « Construit comme une initiation à la grande famille du théâtre, le spectacle Cuisses de Grenouille est une belle occasion de raconter les petites histoires oubliées et autres anecdotes des grands ballets, ou encore de délier quelques « ficelles » depuis les coulisses.

  Avec de grandes élancées lyriques, la chorégraphe libère ainsi joies et peines de danseurs, et orchestre admirablement la tension dramatique sur le plateau. Espace et musique deviennent alors les piliers de son écriture : une écriture de plateau qui devient une fête, un hommage joyeux, consacré autant au ballet des rêves d’enfant qu’aux formes contemporaines les plus délurées. Une réjouissance pour tous les cœurs jeunes.»

David Strosberg, Théâtre Les Tanneurs, Bruxelles.

« Le pari est réussi pour Carlotta Sagna qui nous propose un spectacle original à la fois sensible, drôle et exigeant sur le monde de la scène et sa magie. L’originalité de ce spectacle provient du média qu’il utilise pour raconter et se raconter à savoir : la danse. Chaque tableau est en effet pertinemment chorégraphié avec une identité propre : tantôt drôles, rythmées, tantôt plus oniriques et poétiques, les rencontres s’enchainent avec gourmandise sans se ressembler et surtout sans que la danse en elle-même devienne démonstrative et élitiste. Quelques scènes sont d’ailleurs d’une sensibilité notable et révèlent une poésie contemplative des plus magnifiques qui tranche avec les spectacles pour jeune publique qui empilent généralement les séquences tambour battant jusqu’à l’indigestion. Notons également l’utilisation pertinente de bruitages joués à vue qui viennent parfaire cette aventure en insérant le cinéma à la liste des procédés scéniques évoqués.»
Alban Orsini, pour Culturopoing - ★★★★★

« Si l’un des mérites de Carlotta Sagna est de révéler quelques uns des mystères qui auréolent le spectacle avec seulement quelques bricoles et costumes glanés ça et là, son plus grand mérite est celui d’avoir, ce faisant, bâti une œuvre d’une poésie et d’une fraîcheur indicibles, prolongeant le rêve de tous ces enfants qui ont un jour été émerveillés par la magie de la représentation, les incitant à en devenir ultérieurement eux-mêmes les acteurs. »
Jean-Marie Gourreau, pour CritiPhotoDanse - ★★★★★

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Production Bureau Cassiopée, production déléguée Compagnie Al Dente. Création en novembre 2011 à Brétigny. Torino Danza,Turin, Théâtre Paul Eluard, scène conventionnée de Choisy-le-Roi, Scène nationale du Petit Quevilly, Rouen, Théâtre Les Tanneurs, Bruxelles, Opéra national de Paris / Amphithéâtre Bastille, Ferme du Buisson, scène nationale de Marne-la-Vallée, Théâtre Anne de Bretagne, Vannes, Le Théâtre, scène nationale de Mâcon, Le Volcan, scène nationale du Havre, en coréalisation avec le Phare, CCN du Havre – Haute Normandie, Théâtre d’Arles, Festival A petits pas, Danse à Lille CDC Roubaix Nord pas de Calais, Théâtre de Vanves, L’Espal, scène conventionnée – Théâtre Le Mans, Espace Germinal, scènes de l’Est Valdoisien – Fosses, L’apostrophe, scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise, MJC de Rodez, Théâtre Louis Aragon – Tremblay-en-France, La Faïencerie, théâtre de Creil, Le Rayon vert – Saint Valéry en Caux, Le Channel, scène nationale de Calais, Opéra de Paris.


Conception et chorégraphie Carlotta Sagna

Création sonore et musicale, bruiteur, musicien live Arnaud Sallé.

Costumes Gaëtan Leudière - Création lumière Jean-Claude Fonkenel

Recherche bruitages Romain Anklewicz - Régie générale et lumières Jean-Marc l'Hostis

Satchie Noro, Tijen Lawton, Raphaël Soleilhavoup, Arnaud Sallé, interprétation.


• Durée : 55' • Multipiste 6.2 •


Extrait, entrée étrange et féérique de la danseuse unijambiste, tournoyant au plateau comme au sommet d'une boîte à musique... - © Arnaud Sallé - All rights reserved - 


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« Comme à son habitude, Carlotta Sagna emploie ici tout son savoir-faire à la création d’images colorées et belles de simplicité, où cocasserie et douceur se rejoignent dans une infinie tendresse, à l’instar de ces deux oiseaux qui, sous la neige, se posent sur les doigts gracieux de la danseuse aux yeux clos...» Instituto Italiano de Cultura, 2012.








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L'OMBRE AMOUREUSE


Extrait, thème de la Princesse exposé à la harpe, puis celui de l'Ombre au destin radieux, mais aux détours encore sombres et tendres... - © Arnaud Sallé - All rights reserved - 


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Photo © Julien Piffaut - All rights reserved


  Une princesse, promise à un prince qu’elle n’aime pas, s’éprend d’un jeune homme mystérieux qui refuse de lui révéler son nom et son visage. Elle décide de fuir avec lui, et découvre alors qu’il s’agit de l’ombre du prince qui, par amour pour elle, s’est détachée de son maître. Un tel amour pourra-t-il (sur)vivre au grand jour ?

  De L’Ombre d’Andersen à Peter Pan de James Barry, l’ombre constitue un motif privilégié des contes, permettant d’explorer les thèmes de l’identité et du double. Au théâtre, elle renforce les sortilèges de la représentation. Les comédiens-musiciens-chanteurs s’emparent des personnages de ce conte, entre parcours initiatique et épopée fantastique...


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Coproduction Espace des Arts- Scène Nationale de Chalon-sur-Sâone, janvier 2011.

Avec l’aide de l’Odéon Théâtre de l’Europe, de l’Adami - Avec le soutien du Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques, de la D.R.A.C. et Région Provence-Alpes Côte d’Azur.
Diffusion Théâtre de Oullins/Lyon, L’Arc du Creusot, février 2011, Faïencerie - Théâtre de Creil, Théâtre National de Bretagne/Rennes, mars 2011.

Texte édité aux Éditions Acte Sud - Heyoka Jeunesse.



Texte et mise en scène Olivier Balazuc - Interprétation Cyril Anrep, Arnaud Churin, Juliette Peytavin, Alban Guyon

Création  lumière Bertrand Killy - Scénographie Fabien Teigné - Costume Chantal Bachelier

Composition  musicale et création  sonore  Arnaud  Sallé


• Durée : 1h30' • Multipiste 6.2 •







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HIBOULOUP

•••••►    19 au 23 novembre 2018, Scène Nationale Les Quinconces - L'Espal / Le Mans.

•••••►     Du 20 au 25 mai 2019 - Centre Culturel Anima - Salle Cardiccia / Prunelli di Fiumorbu.


○○○○▷   3 au 7 avril 2018, à l'Étoile du Nord / Paris.

○○○○▷   Création au Théâtre de l'Envol le 12 mars  2017 - Viry-Châtillon / Essonne


        Dans une chambre toute blanche et bien rangée deux personnages dorment d'un sommeil léger.
 Alors qu'ils se réveillent, ils cherchent leurs vêtements tout en jouant et en imaginant des aventures drôles et bizarres. Petit à petit ils mettent la chambre sans dessus-dessous, sans même s’en rendre compte, quand tout à coup ils découvrent un grand animal qui fait un peu peur. Quelle est cette drôle de bête de toutes les couleurs?
 Comment est-elle arrivée là?
 

   Hibou-Loup est un spectacle pour le jeune public qui met en application les jeux de construction chorégraphique des ateliers dispensés par la compagnie auprès des enfants. Il est question d'amener les arts vivants, en particulier la danse contemporaine, au sein des lieux qui accueillent les enfants et où ils peuvent faire l'expérience du spectateur parfois pour la toute première fois de leur vie. Cette version de Hibou-Loup est prévue sur scène «pour de vrai»...

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Production déléguée Cie La Césure (Paris) | Coproduction Les Quinconces-L’Espal - Scène Conventionnée (Le Mans), L'Étoile du Nord (Paris), Théâtre de l'Envol (Viry-Châtillon); autres co-productions en cours.


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SCHLAG! - II

        Voici un théâtre de cirque technologique et musical pour tous qui marie le virtuel à la chair des artistes. Cette libre adaptation du roman «Le Tambour», de Günter Grass, met en scène Oscar, entouré ici d'acrobates et de musiciens. Le jour de ses trois ans, Oscar a décidé d'arrêter de grandir et de servir les hommes qui le dégoûtent par leurs agissements : nous sommes en période de guerre... 

   Fort d'une conscience supérieure, émanation des fantasmes des hommes, Oscar interroge. Son regard est jeté curieusement sur tout ce qui l'entoure, simultanément accusateur, analytique ou distanciateur. Oscar concentre en lui tous les flux modernes, il fouille notre relation à l'artificiel et nous questionne sur la course infernale du monde vers l'infini.
   Oscar, personnage virtuel projeté sur plusieurs écrans mobiles, nous propose une perception à la fois innocente du monde, et profondément critique sur l'histoire et sur la société, en nous cernant tant sur plan visuel, que dans nos positions éthiques.
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Production Act-Opus, Compagnie Roland Auzet. Coproduction Centre National de Création de La Muse en Circuit.
Création à l’Espace des Arts, Scène Nationale de Chalon-sur-Sâone, 2005. Diffusion: Théâtre Silvia Montfort, Paris.


Image non chargée


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TOM ET LE DIAMANT

    Pièce de théâtre musical imaginée par Catherine Poujol, destinée au jeune public, et dont l'histoire fut écrite et interprétée après un an d'ateliers assidus par les élèves d'une école de Chelles. La quête initiatique, toujours chère aux enfants, est au cœur de l'intrigue. S'y croisent au gré de nombreux rebondissements un château, un donjon, un aréopage mystérieusement envoûté, un immense pont-levis grinçant, des destriers magnifiques, un hydre maléfique, un fabuleux diamant salvateur jalousement gardé par un terrifiant dragon, et Tom, bien entendu, un héros vaillant et intrépide...


Catherine Poujol, concept, mélodies - Arnaud Sallé, création sonore, harmonisation et arrangements musicaux.

 Les cents enfants de l'École de Chelles, textes, chants, et interprétation.


• Durée : 1h22' • Multipiste 6.2 •


Quatre extraits (en version instrumentale) : la Quête, l'entrée dans la Forêt Magique, les combats victorieux face à l'Hydre, puis au Dragon... - © Arnaud Sallé - All rights reserved - 






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NIÑOS ~ SOÑAR

        Un décor dépaysant, des objets roulants, volants, sonores, une danseuse, un musicien, et surtout des enfants, qui dansent en oubliant qu'ils dansent, qu'ils sonnent, et qu'ils rêvent... Sonarsoñar, entre l'éveil et les songes, tout sera dit.

    Elaboré sous la forme d'ateliers destinés aux enfants de 6 à 12 ans, la pièce les embarque dans la danse, dans le musical, sur le plateau, sans même qu'ils ne s'en rendent compte, tout occupés qu'ils sont à jouer et à rêver sous les lumières...
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Production Le Manège de Reims - Scène Nationale, Centre National de Création Musicale Césaré.
Diffusion : Le Manège de Reims, mars 2008.


Image non chargée


Miléna Gilabert, concept, chorégraphie - Arnaud Sallé, composition, électronique live.
Maurice Salem, création lumière - Stéphanie Aubin, regard extérieur.

• Durée : 1h12' • Multipiste 6.1 •


Photo © Arnaud Sallé - All rights reserved






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TRASPASAR ALGUNOS SILENCIOS

La puerta se abierte... hay ahora un ru[g]ido que corre...


   “La porte s'est ouverte... il y a maintenant un bruit qui court / [une rumeur qui gronde]". Sous-titre prémonitoire et difficilement traduisible, peint en 2009 sur l'un des innombrables containers maritimes qui échouent et se déplacent dans le quartier San Agustín de La Lisa, commune de la Havane, par la CDR (Corporatión de Donation de Ruidos), dont Arnaud Sallé est à la fois le «fondateur» et le «gérant», assisté de Danay Gil Martinez, «chargée de la logistique et des relations internationales».


   Le mythe de la Corporatión de Donation de Ruidos* (CDR), que j'invente et inscris dans l'espace public, interroge tout d'abord les frontières de la fiction quotidienne, de la propagande, de la censure, et de la brutale réalité du régime castriste, en reprenant et détournant volontairement ce sigle bien connu des cubains, qui depuis plus de 50 ans désigne les fameux Comités de Défensa de la Révolución (CDR**).

   Cette entreprise transfigure le quartier en le fabulant «port de commerce», et assimile à son compte imaginaire les incessants, mystérieux, et cependant bien réels mouvements des containers à travers le territoire.


   Ensuite, l'installation itinérante et éphémère, réalisée en collaboration avec des citoyens cubains, et uniquement à partir de moyens et de matériaux de récupération (containers maritimes et milliers de plaques alvéolées en carton de 36 œufs), se déplace sur les lieux fréquentés (marchés, places), invite les habitants à venir confier, de manière exclusivement solitaire et sans limite de durée, un bruit, une rumeur, un cri, un secret - en somme toute chose impossible, de par le confinement géopolitique, la surveillance militaire et la promiscuité régnant sur l'île - dans un lieu labyrinthique et protégé, espace de liberté spécialement insonorisé, conçu comme une chambre anéchoïque, et aménagé pour ne pouvoir être ni écouté, ni vu, ni suspecté, ni dénoncé.


   Aucun appareil enregistreur d'aucune sorte, aucun représentant officiel, ni aucun journaliste cubain ou étranger n'a pu pénétrer à l'intérieur du container, même en l'absence de tout habitant. Seuls les résidents et «présents» cubains, enfants ou adultes, ayant pénétré seuls, avec un engagement authentique jusqu'à la dernière chambre, et ayant confié l'indicible, savent exactement ce qui s'y trouve.


   Installation plastique et sonore participative - 2009. Système anéchoïque passif.

Dans le cadre de la Dixième Biennale d’art contemporain de la Havane***, portée par Lasa et des citoyens cubains.


Corporatión de Donation de Ruidos , peut se traduire par «Entreprise de donation de bruits».

** Les CDR (Comités de Défensa de la Révolución) sont des micro-organisations présentes et encore bien actives dans chaque pâté de maison, quadrillant idéologiquement chaque parcelle du territoire de l'île, depuis longtemps soupçonnées par les observateurs étrangers (et dénoncées par les dissidents de l'intérieur) de pratiquer intensivement le fichage idéologique des citoyens, l'espionage gouvernemental, et usant fréquemement de « pressions coercitives ».

*** Thématique de la Decima Bienal de la Habana : “Integración y resistencia, en la era global”.

    «Arnaud Sallé desvía poéticamente un elemento reiterado del paisaje urbano de San Agustín: el contenedor. Fascinado por estos bloques metálicos e intrigado por su contenido misterioso, el artista francés decide importar su propio contenedor y determinar lo que los otros encierran. Crea la Corporación Donación de Ruidos, espacio laberíntico de atmósfera intimista gracias al forro de las paredes con cartones de huevos.
Cada visitante entra con una caja en la cual deposita ruidos, canciones, chismes, sueños, mentiras, gritos, silencios, secretos o lamentos, después deposita el contenido donde lo desea dentro el contenedor-laberinto. La Corporación es móvil, cada día una nueva parada, nuevos visitantes quienes durante algunos minutos se aíslan - acción muy pocas veces posible en Cuba. Salen a veces divertidos, emocionados, incluso llorando. Traspasar algunos silencios toca íntimamente a los participantes y ofrece la libertad de estar totalmente consigo mismo. Arnaud Sallé interpreta así poéticamente el espacio e invita a cada uno a compartir una visión donde la imaginación y la sensibilidad son los protagonistas principales.»
(In blog http://lasa-cuba.blogspot.fr/2009/04/arnaud-salle-traspasar-algunos.html)

    LASA (Laboratorio Artístico de San Agustín), Concebido por el artista cubano Candelario, junto a la curadora francesa Aurélie Sampeur, LASA se constituyó como un laboratorio de exploraciones artísticas en uno de los barrios periféricos menos afortunados de la ciudad de La Habana: San Agustín. Respondiendo a las premisas de Paul Ardenne sobre arte contextual, el proyecto, que incluyó a creadores cubanos y otros de varios países, intentó con sobrado éxito generar una plataforma interactiva para el intercambio y el enriquecimiento mutuo entre los artistas y los habitantes del reparto. A través de las acciones artísticas contextuales, participativas y multidisciplinarias, se logró que la gente del lugar se re-apropiara de su espacio, reavivara su comunicación barrial y se implicara abiertamente en el desarrollo de conceptos artísticos y la creación de obras en un proceso de diálogo colectivo y desinteresado.  Resultaría complejo ofrecer una crónica de todas las acciones ejecutadas en el marco de este proyecto, tanto por su cantidad como por la imposibilidad de transmitir adecuadamente las implicancias emocionales que despertó cada propuesta. Para dejar  en claro la importancia de LASA, basta mencionar que fue reconocido como un proyecto de renovación y transformación de las intervenciones artísticas en el espacio público de Cuba, fortaleciendo la tendencia hacia un arte que se inserta en la sociedad, y esto es algo que dentro del mundo de la creación visual cubana resulta casi inédito y de una gran potencialidad prometedora de nuevas y valiosas experiencias, como bien lo advirtió la curadora Magaly Espinosa.
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LASA et divers lieux à la Havane et San Augustìn, Cuba, dans le cadre de la Decima Bienal de la Habana (, du 27 mars au 30 avril 2009.

•  Durée libre • Dispositif anéchoïque 0.0 •


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Photo & Conception © Arnaud Sallé - All rights reserved


Traspasar-Ninos-I

Photo & Conception © Arnaud Sallé - All rights reserved



Traspasar-Ninos-II

Conception © Arnaud Sallé - Photo © Lasa - All rights reserved












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QUEL BONHEUR !








































_______     P L A N  D U  S I T E     _______










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